
C’est peut-être la fin d’un chapitre inoubliable à l’Union Saint-Gilloise. Anthony Moris, emblématique gardien de but et capitaine du club bruxellois, serait sur le point de faire ses adieux.
À 35 ans, l’international luxembourgeois est dans le viseur de l’OGC Nice, en quête d’un remplaçant expérimenté pour Marcin Bułka, lui-même courtisé par Monaco et Galatasaray.
Figure incontournable du vestiaire, Moris a incarné le renouveau spectaculaire de l’Union ces dernières années. Ses arrêts décisifs, sa voix de leader et son attachement profond au maillot ont fait de lui bien plus qu’un simple gardien. Pour les supporters, l’idée de le voir quitter le club relève presque du cauchemar.
Et pourtant, l’appel d’une dernière aventure à l’étranger semble résonner fort chez le portier. Une opportunité en Ligue 1, au sein d’un projet ambitieux sur la Côte d’Azur, pourrait offrir à Moris un dernier défi à la hauteur de sa carrière. Malgré son âge, sa valeur marchande reste solide — estimée à 1,8 million d’euros par Transfermarkt — preuve du respect qu’il inspire encore.
Nice, de son côté, explore plusieurs pistes. Aux côtés de Moris figurent André Onana, Yvon Mvogo ou encore Emil Audero. Mais c’est bien le profil du capitaine de l’Union qui intrigue particulièrement : une autorité naturelle, une constance admirable, et une capacité à fédérer dans les moments clés.
Pour les fidèles de Saint-Gilles, ce possible départ a des airs de déchirement. Moris n’a pas été qu’un gardien — il a été l’âme d’un collectif audacieux, qui a défié les attentes, gravi les échelons et conquis les cœurs. Ses cris de rage, ses larmes de joie, ses poings levés vers les tribunes… tout cela restera gravé dans la mémoire du club.
Alors que les discussions s’accélèrent, une question obsède les esprits : comment dire adieu à une légende ?
Si Anthony Moris venait à s’en aller, ce ne serait pas qu’un transfert. Ce serait un adieu rempli de reconnaissance, d’émotion, et d’histoire — celle d’un homme qui a tout donné à l’Union, et qui pourrait désormais tourner la dernière page de son livre doré.